C’est une maladie infectieuse, respiratoire, congénitale dont la transmission est aéroportée par l’intermédiaire du bacille de Koch. Elle nécessite un isolement respiratoire. Le bacille de Kock est multi résistant aux principaux antibiotiques. II – L’étiologie : 1 – Le bacille de Kock :
C’est une mycobactérie découverte à la fin du 19ième siècle par M. Koch. Ce bacille se transmet par des gouttelettes projetées dans l’atmosphère lorsqu’un malade tousse ou éternue. Ces gouttelettes pénètrent ensuite dans les voies respiratoires (gouttelettes de Pflügge). Dans la plupart des cas, l’infection initiale (ou primo-infection) n’est pas détectée et la lésion se cicatrise, environ 90% à 95% des personnes infectées entre dans une phase de latence pendant laquelle le risque de récidive demeure.
2 – La contagiosité :
La forme la plus courante de la tuberculose est la tuberculose pulmonaire qui est contagieuse. Si le système immunitaire est incapable d’enrayer l’infection, les bacilles vont se répandre dans tout le corps et détruisent me tissus pulmonaire tout en se multipliant. De grandes quantités de bacilles sont expulsées des poumons par la toux et infectent les personnes présentes. Grâce aux antibiotiques la contagion est rapidement stoppée.
3 – Facteurs de risque :
Facteurs qui favorisent la contamination de d’autres le développement de la maladie.
- Contactes proches et fréquents avec un individu contagieux. - Faire partie de l’environnement familial. - Faire partie du personnel soignant. - Transports en commun et collectivités.
b) Facteurs qui favorisent le développement :
- La moindre résistance de l’organisme (Les jeunes enfants, les PA, les personnes dénutries ou
- Les pathologies qui entraînent une immunodépression (ex : le SIDA). - Les traitements immunosuppresseurs. - La fragilisation de l’organisme par le tabac, l’alcool, drogue…
III – Evolution de la maladie : Elle se développe en 2 étapes. 1 – La primo-infection :
On désigne sous le nom de primo-infection l’ensemble des manifestations qui suivent la pénétration du bacille dans l’organisme. Dans la majorité des cas cette primo-infection n’est pas ressentie par le sujet. Elle passe totalement inaperçu et n’est découverte que plus tard. Elle peut laisser un foyer bacillaire latent susceptible de réveils pathologiques ultérieurs. L’organisme peut bloquer le développement de la maladie et empêcher l’envahissement pulmonaire. Les bacilles vivants restent enkystés et présents dans l’organisme. La présence du bacille est révélée par des tests tuberculiniques fortement positifs.
- Fatigue. - Anorexie. - Altération de l’état général (AEG). - Des pics fébriles vespéraux (fin d’après-midi) avec des sueurs nocturnes. - Baisse des résultats scolaires.
Dans 90% des cas, la primo-infection évolue spontanément vers la régression des signes. Dans 10% des cas la primo-infection évolue vers la tuberculose maladie.
2 – LA chronicité :
Elles est du au ramollissement du nodule caséeux initial qui favorise la multiplication et la dissémination des bacilles de Kock, ce qui peut former des cavernes. Ce processus s’accompagne d’une inflammation qui entoure les lésions tuberculeuses. L’organisme tente de s’opposer à l’extension tuberculeuse en constituant une barrière fibreuse visible radiologiquement.
- Asthénie. - Amaigrissement. - Etat sub-fébrile (38°C en continu) + sueurs nocturnes. - Toux persistante et rebelle aux traitements antibiotiques habituels. - Expectorations sanglantes avec du bacille de Kock à l’intérieur. - Migration des bacilles de Kock avec installation dans des foyers secondaires (reins, os et parfois l’appareil
- Infiltrats au niveau du sommet des poumons avec des cavernes.
c) Examens microbiologiques pour confirmer le diagnostic :
- ECBC (Examen Cytobactériologique des Crachats). - Tubage gastrique. - Lavage broncho-alvéolaire lors de la fibroscopie bronchique.
Sont contagieux les patients qui ont une expectoration importante.
IV – Le traitement : C’est un traitement qui est long, fait à base d’antibiotiques et dure de 6 mois à 1 an :
- Pendant 2 mois 4 antibiotiques différents. - Les 4 mois qui restent 2 antibiotiques en moins. - Il dure 1 an lorsque la personne est allergique à 1 des antibiotiques.
1 – Les antibiotiques :
- Rifanpicine (Le Rifadine® ou le Rimactan®) → effets secondaires : puérites, érythèmes, myalgies. - INH (Rimifon®) → effets secondaires : névrite, ajout d’un complément de vitamines B1 et B6.
- Ethambutol (Dexambutol®, Myambutol®) → effets secondaires : Toxique pour le foie, les yeux. - Pyrazinamide (Piralène®) → effets secondaires : Nausées, vomissements, cytolyse hépatique, toxicité
Les causes principales de résistance est le non suivit des traitements jusqu’à la fin.
2 – L’isolement :
La période d’isolation est de 2 à 3 semaines et le malade se sent mieux au bout de 1 mois ½ à 2 mois.
o Informer le patient. o Informer la famille. o Informer tous les intervenants extérieurs. o On doit obligatoirement mettre une pancarte indiquant « précaution respiratoire, masque
o Chambre individuelle. o Portes fermées. o Sectorisée en bout de service. o Aérer la chambre
(si climatisation → 6 fois la climatisation plus forte par jour)
(si pas de climatisation → aérer 5 à 15 min. 4 à 6 fois par jour)
o Masque pour les gens qui entrent dans la chambre. o Masque pour tous les soins (expectoration). o Masque pour toutes manipulations de prélèvement pour le laboratoire. o Masque quand le malade sort de la chambre. o Le masque canard a 3 heures d’efficacité et est jeté après chaque usage.
o Mouchoirs en papier. o Haricots à usage unique.
o Minimiser les sorties du patient. o Prévenir le service extérieur qui va prendre en charge le patient.
- Visite : Limiter les visites sans les interdire (le plus souvent une personne à la fois). - Le médecin de service doit avertir le médecin du travail qu’il y’a un tuberculeux dans le service.
V – Mesures préventives :
- C’est une maladie à déclaration obligatoire. - C’est une maladie prise en charge à 100% par la sécurité sociale. - Les mesures préventives faites au niveau national :
o Vaccination. o Le dépistage précoce.
1 – Prévention primaire :
- Vaccination par le BCG obligatoire en France depuis 1948. - Tout enfant doit être vacciné avant 5 ans ou avant l’entrée en collectivité. - Obligatoire pour le personnel de santé, les enseignants et l’industrie alimentaire. - En France seul le vaccin Pasteur-Mérieux est commercialisé depuis 1994. - Immunité par le vaccin efficace au bout de 15 jours.
2 – Prévention secondaire : (Dépistage)
- Il n’y a que le test tuberculinique IDR (Intra Dermo Réaction). - Surveillance radiologique tous les 2 ans chez toutes personnes qui à une fonction publique. - Surveillance des populations à risque :
o Les PA non vaccinés et vivant en collectivité. o Les patients atteints du SIDA. o Les personnes en situation précaire et dénutries. o Les personnes immigrées non vaccinées. o L’entourage familial d’un patient tuberculeux.
3 – Prévention tertiaire :
- C’est une maladie à déclaration obligatoire. - C’est une maladie prise en charge à 100% par la sécurité sociale. - Logiciel bacille de Kock pour le recensement.
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Ugeskr Læger 171/46 V I D E N S K A B Patienters viden om risikoen for hudcancer efter nyretransplantation Reservelæge Elisabeth Cramer, overlæge Knud Rasmussen & overlæge Gregor B.E. Jemecdensen af NMHC hos en europæisk transplantations- ORIGINALARTIKEL INTRODUKTION: Nonmelanom hudcancer (NMHC) er en væ- population er 10-15% ti år efter transplantation [7]. sentlig