Association Française des Polyarthritiques
& des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques
E-mail : [email protected] - www.polyarthrite.org
Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400 30 209
LE PROFESSIONNEL DU MOIS : ENTRETIEN AVEC : DRS JANINE-SOPHIE GIRAUDET-LE QUINTREC, RHUMATOLOGUE ET ELISABETH FLIPON, PHARMACIEN À L'HÔPITAL COCHIN - PARIS. LES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 1. Quels sont les médicaments déconseillés ou avec lesquels il faut être vigilant lorsque l'on prend du méthotrexate ?
Les antibiotiquesIl existe des antibiotiques déconseillés voire contre-indiqués quand on prend du méthotrexate, leprincipal étant le Bactrim®. D'une façon générale tous les autres antibiotiques doivent faire l'objetd'une vigilance accrue, en effet certains risquent d'augmenter la toxicité hématologique duméthotrexate. Lorsqu'on est amené à prendre certains antibiotiques, il est possible de décaler les prises deméthotrexate ; dans tous les cas cela doit être discuté avec le médecin.
Les salicylésOn appelle « salicylés » l'ensemble des dérivés de l'acide acétylsalicylique, par exemple l'aspirine. Enfonction de la dose administrée, l'action sera différente : analgésique, antipyrétique (qui combat lafièvre) pour des doses faibles, anti-inflammatoire pour des doses de 1 à 4 gr par jour ; et antiagrégant plaquettaire pour des petites doses : 50 à 100 mg par jour. Les salicylés à dose anti-agrégante ne sont pas contre indiquées avec le méthotrexate, cependantles salicylés à doses supérieures à 1g doivent être évalués au cas par cas avec le médecin, en fonction de la dose de prescrite. Il faut toujours prévenir le pharmacien en cas d'automédication.
Les AINS ou Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (anti-inflammatoires sans cortisone)Certains anti-inflammatoires peuvent être contre-indiqués mais ils sont utilisés de façon exceptionnelle, c'est le cas de la phénylbutazone ou butazolidine.
Certains anti-épileptiques et anti-goutteux sont contre-indiqués et doivent faire l'objet d'une discussion avec les spécialistes.
Les vaccins vivants et en particulier le vaccin contre la fièvre jaune sont contre-indiqués.
L'alcool à fortes doses est déconseillé puisqu'il augmente la toxicité hépatique du méthotrexate.
Nous rappelons que la spéciafoldine, ou vitamine B9 prescrite avec le méthotrexate (afin de diminuer ses effets secondaires) doit être prise à distance du méthotrexate. 2. Lorsque l'on prend des AINS prescrits par le rhumatologue dans le cadre du traitement de la polyarthrite rhumatoïde, quels sont les autres médicaments à éviter ?
D'une façon générale quand on prend des AINS, il faut éviter l'auto-médication, en particulier la prised'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens vendus sans ordonnance comme antalgiques(Nureflex®, Nurofène® par ex…); Dans tous les cas il est préférable d'éviter l'association avec l'aspirine à fortes doses. L'association anti-inflammatoires non stéroïdiens et cortisone est souvent proposée et nécessite unsuivi adapté à chaque patient. Les médicaments pouvant augmenter le potassium comme le DiffuK® ou le Kaleorid® ou pouvantfluidifier le sang comme les anti-vitamines K (Ex : Previscan®) doivent être évalués lors de l'instauration d'un traitement par anti-inflammatoires avec le médecin. L'interaction AINS et stérilet est controversée ; on peut proposer une contraception locale lors del'ovulation. Enfin, nous attirons l'attention des patients sur le fait que les anti-inflammatoires (comme toutmédicament antalgique / c'est-à-dire antidouleur) peuvent augmenter le risque de somnolence, doncvigilance accrue pour les conducteurs de véhicules. 3. Lorsque l'on utilise des crèmes à base d'AINS ou de cortisone, la dose présente dans ces produits est-elle à prendre en compte ?
Les crèmes (ou les autres formes applicables sur la peau) anti-inflammatoires sont à prendre encompte en fonction de la durée du traitement et de leur concentration. Si l'application dure plus d'unesemaine, dans le cas des crèmes à base de cortisone fortement dosée, il faut en tenir compte. Lesdoses sont cumulées. On peut envisager un arrêt par palier quand la crème est fortement dosée (parex un jour sur deux puis un jour sur trois). Il faut également rappeler que les crèmes ne doivent pas être appliquées sur une peau lésée, qu'ilfaut éviter les expositions solaires, éviter les pansements occlusifs. Enfin, le gel a une pénétrationrapide sans massage, contrairement à une crème ou une émulsion.
4. Y a-t-il en pharmacie ou parapharmacie des compléments alimentaires ou des produits dits « naturels » qui pourraient interférer avec le traitement de fond ou symptomatique de la polyarthrite rhumatoïde?
Toute association doit faire l'objet d'une discussion avec le médecin et/ou le pharmacien au cas parcas, en fonction des thérapeutiques déjà prescrites ; surtout quand il s'agit de vitamines ou d'apportsde calcium. Il faut éviter d'une façon générale le jus de pamplemousse, les tisanes au millepertuis oul'abus de laxatifs, surtout quand on prend des corticoïdes. Il faut acheter ces compléments en officineet non pas sur Internet, où ces substances peuvent être impures et où les quantités de produits sonttrès variables. Les traitements « non conventionnels » contre la polyarthrite rhumatoïde permettent dans certainscas d'améliorer le confort en diminuant les symptômes mais ne ralentissent pas et ne préviennent pasla progression de la maladie. Ils ne doivent être utilisés que de façon ponctuelle, avec les conseilsd'un professionnel de santé (Médecin et/ou Pharmacien). Les Drs Janine-Sophie Giraudet-Le Quintrec et Elisabeth Flipon interviennent auprès des patients dans le cadre des consultations éducatives de l'hôpital Cochin - ces consultations éducatives ont lieu lors de journées d'information organisées régulièrement à l'hôpital Cochin, et sont ouvertes à tous. Renseignement et inscription : 01 58 41 25 83 ou [email protected] Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques
There’s a huge gap between the claims made for “mood stabilising” drugs and the evidence for their safety and effectiveness. So why are we now dishing them out even to young children, asks psychiatrist David Healy, who helped uncover the suicide risks associated with modern antidepressantskeel as signs of an illness that requires that anticonvulsants might stabilise moods by treatment. Wh
LISTE DES PUBLICATIONS Articles originaux publiés dans des journaux à politique éditoriale 1. Rabe E, Guex JJ, Morrison N, Ramelet AA, Schuller Petrovic S, Scuderi A, Staelens Y, Pannier F. Treatment of chronic venous disease with flavonoids: recommendations for treatment and further studies. Submitted 2. Lapp A, Furrer P, Ramelet AA, Aubort C, Aubort P, Laurent P, Applegate LA. Cellu